Le syndrôme de l’albatros
»Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid! »
Pauvre héros au destin tragique dans le poème de Charles Baudelaire, l’albatros est probablement le moins terrestre des oiseaux. Piégé par ses ailes trop grandes ou son entêtement légendaire, il est également victime de son bec, et plus particulièrement des déchets toxiques qu’il ingurgite. J’ai trouvé ces étonnantes photos ici, prises sur l’atoll (les opticiens) de Midway dans l’océan Pacifique. Là, pourtant à mille milles de toute banlieue extra-industrialisée viennent mourir ces grands oiseaux dont les carcasses révèlent des vestiges de l’ère plastique: bouchons, capsules, briquet. Des détails qui font froid dans le dos, pour ces pauvres carcasses qui ne font plus rire personne.
7 réflexions sur « Le syndrôme de l’albatros »
Impressionnant et tragique… 🙁
oui 🙁
Povre bestiolle je les plein,cette animalle tellement belle mort avec des erreur de l’Homme
Matthieu
Oui c’est vrai que les animaux subissent nos erreurs, et on ne leur laisse pas le choix 🙁
pauvre oiseaux =(
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