Les feuilles blanches de Simon Schubert
C’est dingue ce qu’on peut faire avec une simple feuille de papier: des fusées plus ou moins aérodynamiques, des brouillons de dessins avortés, des poèmes que l’on sera le seul à lire, des chansons imaginaires, des impressions ratées… Si il en est bien un qui donne l’impression de ne rien gaspiller d’une feuille, une simple feuille en papier, c’est bien Simon Schubert. Ce n’est pas vraiment de l’origami, ni même un effet d’ombres photoshop, mais réellement une maîtrise du froissage qui donne à ces quelques cm² d’inexpressive clarté une profondeur inhabituelle. Que penser alors de tous ces prétendus artistes qui se sentent effrayés par le mythe de la page blanche? Oui: qu’ils n’aient plus peur de froisser du blanc pour chasser leurs idées noires.
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