Flower est un ovni comme j'aimerai en voir plus souvent sur consoles. Flower n'est pas vraiment un jeu, c'est plutôt une atmosphère particulière, envoutante et originale.

18/20

Aucun dialogue, aucun texte, aucun personnage, et pour couronner le tout vous n'aurez besoin que d'un seul bouton de la manette (celui que vous voulez d'ailleurs, ils fonctionnent tous). L'aventure commence dans un champ verdoyant et fleuri à souhait. Très vite, vous comprenez que vous incarnez un pétale de fleur, que vous contrôlez en inclinant la manette d'avant en arrière, de gauche à droite. Si vous souhaitez faire avancer le pétale, il suffit juste de maintenair une touche appuyée. Vous pouvez décider à tout moment de la relâcher, et le point de vue s'écarte alors du sol pour vous laisser apprécier les champs qui s'étalent à perte de vue.

Les graphismes sont de toute beauté: l'herbe est modélisée synthétiquement(on dirait presque des brins de paille) mais c'est très joli. Les effets de lumière et les couleurs offrent une bouffée de liberté, et soulagent le gamer que vous êtes d'une quelconque pression habituellement ressentie dans un jeu: tout n'est que sérénité et restera à jamais gravé dans votre mémoire de joueur.

La musique est idéalement calquée sur l'ambiance du jeu: légère, parfois rapide, et évoluant au rythme des fleurs que vous "ouvrirez" au passage de votre pétale. Le dessein du titre se dévoile peu à peu, au cours de 6 tableaux oniriques qui vous feront passer un certain message… que je ne dévoilerai pas ici pour vous laisser le plaisir d'être une fois de plus subjugués.

Vous l'aurez compris, Flower m'a séduit. Le jeu est passé sous la barre des 3€ hier, ce qui en fait un achat incontournable pour qui est prêt à goûter à l'aventure avec un grand "vent". A télécharger sur le PSN (Playstation Network PS3), avant qu'il ne remonte au tarif de 7,99€ le 18 février 😉